Un petit masque d'esprit de la forêt, visage blanc, lèvres pincées rouges, sourcils noirs proéminents, longue frange d'écorce pendante.
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Atłak´ima

Masque de la ronde des esprits sylvestres – Jumeau

Données du catalogue

Provenance

Propriété de Harry Mountain jusqu’à sa cession forcée à l’agent des Indiens William Halliday, le 25 mars 1922. Halliday exposa ensuite les objets saisis dans la maison paroissiale d’Alert Bay et il les y photographia. Après en avoir fait l’inventaire, il emballa les objets en juin et fin septembre, il en expédia certains au Musée royal de l’Ontario à Toronto, auquel le Musée national de l’homme (l’actuel Musée canadien de l’histoire) fit un prêt à long terme. Ils restèrent alors en possession du ROM jusqu'à la résiliation du prêt par le Musée de l’homme et leur restitution aux sociétés culturelles Nuyumbalees et U’mista, en 1988.

Matériaux

Bois; peinture; raphia; étoffe; métal, clous; corde

Numéro d’inventaire

88.06.005

Description matérielle

Masque Atłak´ima (la ronde des esprits sylvestres) représentant possiblement l’un des deux jumeaux de Mama’yut´łamalaga (Femme-accouchant). Il appartient à Harry Mountain des Mamalilikala et son nom de famille, « Mountain, » figure au crayon à l’arrière du masque. Ce masque humanoïde présente de longs sourcils noirs plutôt fins, ce qui suggèrerait un personnage féminin. L’intérieur des lèvres pincées est peint en rouge. Les lèvres rouges sont un trait commun aux créatures de l’Atłak´ima qui signifie leur caractère sauvage et leur origine sylvestre. Des traces de peinture noire sont visibles sous le menton, il pourrait s’agit d’une barbiche, suggérant alors un personnage originellement masculin. Le masque a été entièrement repeint et la première couche semble être plus sombre : du noir ou du gris foncé. Les yeux sont percés pour servir de trous de vision. Le masque comporte un long ornement de raphia imitant la traditionnelle décoration d’écorce de cèdre mi-écrue, mi-teinte en rouge qui identifie un accoutrement au cérémonial sacré d’hiver, le T´seka. Ce petit masque a probablement été recyclé et repeint rapidement en vue de son utilisation dans l’Atłak´ima.