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Maxinuxw

Masque d’Épaulard

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Les épaulards abondent dans les eaux kwakwaka’wakw. C’est depuis un canot qu’ils sont le plus impressionnant, et ils représentent un motif puissant dans la mythologie et les arts kwakwaka’wakw. Maxinuxw, épaulard en kwak´wala, signifie « Tribu côte-à-côte, » en référence à la façon qu’ont les épaulards de voyager en groupes. Les masques d’épaulard sont généralement montrés comme trésors des danses de la paix du cérémonial Tła’sala, mais ils sont aussi utilisés dans le cérémonial de l’écorce de cèdre rouge, le T´seka. Le danseur se déplace lentement sur l’aire de danse, plongeant, sautant hors de l’eau et imitant les mouvements du cétacé. Ce masque d’épaulard arbore un visage sur l’évent et un dessin de visage orne aussi les deux côtés du bout de la queue. Le masque se compose de 18 pièces de bois, la plupart articulées. Le tirement d’une ficelle érige et rassemble les éléments de la nageoire dorsale.

Udzistalis, le chef Henry Speck, déclara à George Hunt que « les Kwakwaka’wakw croient que les épaulards vivent dans une grande maison, à quatre jours de voyage vers le grand large. L’épaulard est un chef important du monde sous-marin. Cet être puissant a comme serviteurs et messagers des marsouins et des otaries. Les gens qui ont la chance d’apercevoir sa maison en obtiennent un pouvoir surnaturel et le privilège d’utiliser l’épaulard comme emblème. Ils en reçoivent aussi le droit d’exécuter les chants et les danses de l’épaulard. »

Données du catalogue

Matériaux

Bois, cèdre; métal, clous; peinture; fibre, ficelle

Dimensions

162,0 cm

Numéro d’inventaire

02.05.008

Description matérielle

Masque d’épaulard composé d’un assemblage de 18 pièces de bois. La mâchoire du cétacé s’articule à la tête au moyen de charnières en cuir. La tête de l’épaulard est attachée au corps par des bandelettes métalliques retenues par des clous. Une petite tête sculptée figure à l’emplacement de l’évent. Les nageoires articulées sont elles aussi attachées au corps par des charnières en cuir. La nageoire dorsale s’articule en six points distincts; elle se dresse et se replie au moyen de ficelles. La queue est attachée avec du cuir et dix bandes d’étain qui lui permettent de pivoter dans toutes les directions. L’extrémité en est est faite d’une superposition de deux morceaux de bois plats que l’on peut faire claquer l’une contre l’autre en tirant sur des cordes. Chaque côté de la double queue présente un motif de visage anthropomorphe sur la face extérieure et sur la face intérieure. Le masque est complètement articulé et peint en noir, vert, rouge et blanc.