Tłakwamut, fragment de Cuivre, très usé, sûrement sectionné de la partie supérieure droite un Cuivre, morceaux rivetés avec une inscription effacée.
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T´łakwa

Cuivre

Propriétaire

Kwaxalanukwame’, Johnny Drabble, Dzawada’enuxw (Kingcome Inlet)

Données du catalogue

Provenance

Propriété de Johnny Drabble jusqu’à sa cession forcée à l’agent des Indiens William Halliday, le 25 mars 1922. Halliday exposa ensuite les objets saisis dans la maison paroissiale d’Alert Bay et il les y photographia. Après en avoir fait l’inventaire, il emballa les objets en juin et fin septembre, il les expédia à Edward Sapir, au Musée national de l’homme (l’actuel Musée canadien de l’histoire). Ils restèrent alors en possession du musée jusqu’à leur restitution aux sociétés culturelles Nuyumbalees et U’mista, en 1979. Peu après leur saisie, le Musée de l’homme engagea George Hunt pour documenter l’histoire des 20 Cuivres obtenus à Alert Bay. Son rapport sur ce Cuivre est consultable dans l’édition Hiver 95 / Printemps 96 du U’mista News.

Matériaux

Métal, cuivre; peinture

Dimensions

31,0 cm x 21,0 cm

Numéro d’inventaire

80.01.008

Description matérielle

T´łakwamut – fragment d’un Cuivre appartenant à Johnny Drabble, des Dzawada’enuxw. Le nom du Cuivre dont il provient serait Mawak'a, « otarie » dans le dialecte des Awik'inuxw de Rivers Inlet. La valeur de Mawak’a est de 3.000$. Ce fragment de forme irrégulière provient de la partie supérieure droite du Cuivre, la première à être généralement sectionnée. On ne sait pas trop s’il a vraiment la valeur que George Hunt lui assigne dans son compte-rendu de l’histoire de ce Cuivre. Normalement c’est le T, la colonne vertébrale du Cuivre, qui est porteur de la valeur et du prestige d’un Cuivre une fois toutes ses sections ciselées ou détachées. Ce fragment de Cuivre se compose de plusieurs feuilles de cuivre brasées et rivetées. Deux ou trois couches de peinture noire et graphite recouvrent la surface de la pièce; un dessin grossier est gravé dans le métal. La peinture est tellement épaisse qu’elle s’écaille et se détache. De la craie blanche semble avoir servi à redessiner ou à esquisser ce qui devait constituer le motif d’origine. La couche inférieure de cuivre a été martelée pour y faire figurer un œil bombé et un trou a été percé à cet endroit à travers la couche supérieure pour permettre à « l’œil » de voir à travers. Cet œil convexe en cuivre a des paupières définies de chaque côté.