Un masque de serpent Haietlik en planches clouées, à mâchoire articulée, de nombreux éléments découpés, des motifs bleu clair, vert et rouge, orné de plumes.
Voir la version interactive

« Retour à la collection

Haietlik

Serpent

Télécharger la Vidéo Vidéo mp4 / 31s / 8.5MB
Vidéo ogv / 31s / 6.5MB
Vidéo webm / 31s / 6.2MB
Vidéo mp4 DV / 31s / 8.7MB
Vidéo ogv DV / 31s / 6.4MB
Vidéo webm DV / 31s / 6.3MB
permettre à la vidéo descriptive

Ce type de masques visières provient des Nuu-chah-nulth de la côte ouest de l’île de Vancouver. Les exemplaires de la collection du potlatch représentent des serpents marins ou des loups. Les Kwakwaka’wakw ont acquis cette prérogative par mariage. Ils sont particulièrement fiers des privilèges de danse qui leur proviennent d'autres groupes culturels.

Données du catalogue

Matériaux

Bois, cèdre; peinture, huile; peinture; plumes; étoffe, coton; fibre, ficelle; métal, fer

Dimensions

43,0 cm

Numéro d’inventaire

80.01.024

Description matérielle

Masque sculpté en plusieurs morceaux de cèdre rouge, composé de deux longues planches plates (les profils du visage) convergeant vers l’avant où se trouve une troisième pièce de bois (le museau). Dessus, arrière et dessous sont ouverts ou partiellement ouverts. Deux bâtons d’entretoise sont cloués aux bords supérieurs et deux morceaux de bois courbé cloués à la base sont façonnés de sorte qu’ils ceignent la tête du porteur. La mâchoire inférieure s’articule sur des clous. Elle contient une petite figurine d’oiseau sculptée mais non peinte, clouée vers l’avant (peut-être un corbeau). La ficelle qui permet d’actionner la mandibule passe à travers une agrafe dans la tête de ce petit personnage. Les yeux ovoïdaux (dont un est à présent manquant) sont sculptés séparément et suspendus dans la découpe de l’orbite par des clous et du fil de fer. Ils étaient conçus pour tourner verticalement au moyen de ficelles et de petits poids de plomb afin de montrer les yeux sous trois états différents. Les narines et les bords supérieurs et arrière présentent des découpes de cercles et de formes en U chantournés. De longs fils de fer sont attachés à la surface intérieure du masque sur ces mêmes bords et de nombreuses plumes coupées y sont nouées fermement par des ficelles. D’autres plumes sont attachées à l’entretoise supérieure en cèdre. Une brindille fendue et courbée en cerceau est fixée à la coiffure circulaire pour servir d’appuie-tête. Des bandes de tissu nouées aux bords inférieurs du masque servent d’attaches de harnais. Les motifs du masque sont peints en noir, rouge, orange, bleu et vert sur un fond laissé sans peinture. Le masque a visiblement été repeint.