Masque d’oiseau
Masque-visière d’oiseau
Nous ignorons dans quelle cérémonie précise ce masque-visière était porté. L’absence d’écorce de cèdre rouge sur le masque suggère un usage à la fois dans le cérémonial sacré de l’écorce de cèdre rouge (T´seka) et dans celui des danses de la paix (Tła’sala).
Propriétaire
Iwakalas, Harry Hanuse, Mamalilikala (Village Island)
Créateur
Xi’xa’niyus, Bob Harris
Données du catalogue
Provenance
Propriété de Harry Hanuse jusqu’à sa cession forcée à l’agent des Indiens William Halliday, le 25 mars 1922. Halliday exposa ensuite les objets saisis dans la maison paroissiale d’Alert Bay et il les y photographia. Après en avoir fait l’inventaire, il emballa les objets en juin et fin septembre, il en expédia certains au Musée royal de l’Ontario à Toronto, auquel le Musée national de l’homme (l’actuel Musée canadien de l’histoire) fit un prêt à long terme. Ils restèrent alors en possession du ROM jusqu'à la résiliation du prêt par le Musée de l’homme et leur restitution aux sociétés culturelles Nuyumbalees et U’mista, en 1988. En septembre 1993, Dan Hanuse Sr. demanda le transfert des pièces de son père du Nuyumbalees au U’mista, conformément aux souhaits de la majorité des descendants de Harry Hanuse.
Matériaux
Bois, cèdre; peinture; fibre, coton; fibre, linge, coton; métal
Numéro d’inventaire
94.09.019
Description matérielle
Masque d’oiseau (peut-être une grue ou un corbeau) sculpté en bois et peint en noir, blanc et trois nuances de vert. Une étoffe peinte recouvre le dessous du bec.
De profil, ce couvre-chef aviforme suggère une tête de corbeau, quoique son bec peint en vert clair soit assez large et plat. Les sourcils noirs ont la forme d’un V au-dessus des ovoïdes allongés des orbites. Ces cavités oculaires sont superficiellement sculptées et peintes en un vert foncé qui se prolonge par dessus l’arête du bec de l’oiseau, une fine ligne blanche en marque le contour. Les lèvres et les petites narines sculptées en S sont rouges ; les tempes présentent des motifs décoratifs gris-vert et noirs. Une fine pièce d’étoffe recouvre le sommet du crâne. Très fragile, ce voile cache les brindilles de la cage d’arrimage du masque. Celle-ci est intacte et attachée avec de la ficelle. Le tissu en mousseline fixé au-dessous du bec est décoré de formes en U (certaines fines, d’autres remplies) qui sont censées représenter des plumes. Noir, rouge, blanc, vert.