Quatre hommes tirent deux grandes couvertures roses et dévoilent un danseur au dos voûté venu des bois, le corps encore revêtu d’un costume de branchages, de mousse et de poils imitant une fourrure. Son visage est caché par un masque cérémoniel aux longs cheveux foncés. Les hommes l’encouragent, il se redresse lentement et se tient debout comme attiré par le rythme du tambour et les gestes des hommes.
Gardant son visage masqué abaissé, il se déplace lentement et posément, comme s’il observait l’endroit. Un homme agite un hochet pour l’inciter à avancer. Il touche le sol sableux et en flaire l’odeur, puis il regarde autour de lui, continuant à explorer son nouvel environnement.
Dans un espace boisé, un Kwakwaka’wakw porte un gros masque cérémoniel complexe. Il est en bois, sculpté en forme de tête d’oiseau au long bec, peint en noir, blanc et rouge foncé. De l’écorce et des plumes créent l’illusion d’un plumage.
À présent, des Kwakwaka’wakw sont assemblés dans une “maison cérémonielle,” une structure en bois au plafond haut. Au centre, quatre hommes sont assis autour du feu, chacun portant un impressionnant masque animal. Ils se lèvent et marchent autour du feu, comme incarnant l’animal qu’ils portent. Ils font claquer les becs articulés des masques.
De retour dans la nature, l’homme au masque d’oiseau avance dans les bois.