Mon peuple, les Kwakwaka’wakw, est guidé par nos ancêtres. Nos récits d'origine ont trait à nos premiers ancêtres. Les masques cérémoniels parlent de nos origines et racontent notre identité et d'où nous venons.
Quand quelqu'un est allègre, il distribue des dons. Cela nous a été donné par notre créateur, c'est notre manière de faire, d'être qui nous sommes. Le potlatch nous a été donné comme une manière d'exprimer notre joie. Tout le monde sur terre a reçu quelque chose. Voilà ce que nous, nous avons reçu.
De nos jours, la plupart des potlatchs commémorent des êtres chers. Chanter des chants de deuil permet de se défaire de sa tristesse, de sécher ses larmes et de libérer son esprit.
Dans un espace boisé, un Kwakwaka’wakw porte un gros masque cérémoniel complexe. Il est en bois, sculpté en forme de tête d’oiseau au long bec, peint en noir, blanc et rouge foncé. De l’écorce et des plumes créent l’illusion d’un plumage.
À présent, des Kwakwaka’wakw sont assemblés dans une “maison cérémonielle,” une structure en bois au plafond haut. Au centre, quatre hommes sont assis autour du feu, chacun portant un impressionnant masque animal. Ils se lèvent et marchent autour du feu, comme incarnant l’animal qu’ils portent. Ils font claquer les becs articulés des masques.
De retour dans la nature, l’homme au masque d’oiseau avance dans les bois.